Parole plurielle - Pigeons par procuration
C'est la première fois que je participe aux consignes du blog Paroles plurielles tenu par Coumarine.
Je participe donc à la consigne 22.
En gros, le but du jeu, c'est d'écrire un petit truc qui se termine par : "Elle les aimait bronzés, polis par le vent et l'eau, chauds et bien cuits...".
Voici ma prosouille :
Elle mettait du vieux pain sur son balcon pour attirer les moineaux, les pigeons...
...
Alors, qu'on se comprenne bien, la madame qui vivait par procuration, elle n'attirait pas du vieux pigeon des villes qui se nourrit de rats crevés.
Non, elle, elle attirait du bon pigeon du terroir, bien dodu, bien gras et avec l'oeil vif ! Elle les embrochait direct avec son tisonnier, le vieux pain encore dans le bec. Rendez vous compte ! Et elle les faisait cuire dans sa cheminée. Mais pas trop, il fallait que la viande fût saignante, vous comprenez.
Pour les moineaux, c'était différent. Et je vais vous dire. Elle les aimait bronzés, polis par le vent et l'eau, chauds et bien cuits...