Salsa, another story
Bon, et si je vous parlais un peu de Salsa ?
Parce que... Si vous saviez tous les clichés que se trimballe le monde de la Salsa... Moi, ça me fait marrer. Alors à défaut de danser, je vais vous en parler.
Et je vais commencer par raconter comment j'ai découvert cette danse, histoire de me positionner par rapport au binz.
Revenons quelques années en arrière. A l'époque j'étais étudiant en informatique en Angleterre. Je sortais d'un période assez glauquouille et j'avais grave trop besoin d'un bon bol d'air. J'avais aussi envie de rencontrer des filles. Et on dira ce qu'on voudra, mais l'informatique, c'est pas exactement le bon plan pour ça.
J'avais déjà vu des amis danser de la salsa deux ou trois fois dans des boîtes ou des bars, et je trouvais que c'était vraiment la classe. Aussi, à l'époque, j'étais assez maladroit avec la gente féminine, alors ça ne pouvait que m'être bénéfique.
Avec un pote Français, nous avons pris des cours avec James, un prof qui tenait un bar : le Cuba Libre. Il donnait des cours pour niveau débutant, intermédiaire et avancé. C'est donc avec lui que j'ai fait mes premières armes avec la Salsa.
Le cours était sympathique, et même si les détails sur la rythmique, la musicalité et certains points techniques laissaient à désirer, ça convenait largement au profane que j'étais. Les cours accueillaient plus de filles que de mecs (rapport deux tiers / un tiers). Aussi les filles apprenaient donc à faire le guidage des mecs.
La salsa que James nous enseignait était - selon lui - de la latino-américan salsa. Il parlait aussi de portorican salsa. Il opposait ça à la cuban salsa qui n'était pas de la vraie salsa, de la copie quoi, et il crachait sur ce type de danse. Pour moi, à l'époque, tout ceci n'avait aucune signification et je me contentais d'en rire.
J'ai pris les cours de débutants avec mon pote une fois par semaine (2 heures de cours) pendant 3 mois. Ensuite, nous avons enchaîné sur les cours intermédiaires pendant les 3 mois qui nous restaient à passer en Angleterre au rythme de 2 fois par semaines (4 heures en tout) sans compter les soirées auxquelles nous allions régulièrement.
A la fin du cursus, j'étais capable de danser en enchaînant les deux routines que James nous avaient apprises. Ces routines étaient un enchaînement de passes que nous nous contentions d'éxécuter dans l'ordre, en ajoutant un peu d'impro quand le coeur nous en disait.